3/5. En cette période estivale où nous ne pouvons relaxer face à un grand écran, devant un gros blockbuster plus ou moins profond, mais au combien divertissant, Netflix remédie partiellement à ce problème. The Old guard, de Gina Prince-Bythewood (Secret life of bees; Beyond the lights; Love & basketball) est un hybride potable entre les X-Men et les films de guerre. Tiré de la BD de l’auteur Greg Rucka (qui adapte sa création), the Old guard fait deux heures de superhéros à la sauce « Christopher Nolan », c’est-à-dire qu’il s’essaie à être réaliste et la meilleure décision fut de convaincre Charlize Theron. J’n’ai rien contre son entourage (Matthias Schoenaerts, Kiki Layne, Marwan Kenzani, Luca Marinelli), au contraire ! Ils sont excellents. Mais l’actrice a le don d’élever un rôle poussif à aguichant (en tout cas……….. D’oh !) Sans farce, elle ne caricature pas le personnage, elle tente de l’humaniser. Un peu comme Hugh Jackman avec son Logan (en 2017), mais sans atteindre l‘excellence de la production à James Mangold. The Old guard a ses moments de plaisirs coupables (plusieurs combats sont bien chorégraphiés) qui sauront faire oublier les salles obscures. J’ai même trouvé que Prince-Bythewood et Rucka furent téméraires de mettre en scène des gais et des femmes fortes dans un film popcorn ?! Vous savez, une certaine clientèle n’est pas tant ouverte à ce genre d’exposition (?????) Ben tant mieux !! « In your face, gang de dinosaures ! Bienvenue en 2020, le monde n’est plus blanc et noir ! » Donc, en gros ? The Old guard n’a rien d’exceptionnel et d’imaginatif, mais cette variante de superhéros divertit et c’est plus que correct. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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