3.5/5. Il y avait longtemps que je ne m’étais pas autant amusé en regardant un long métrage d’animation (et ça n’a rien à voir avec le hiatus pandémique de deux ans, car il y a quand même eu quelques perles. En tout cas…) The Bad guys est le film familial parfait. Il rejoindra autant les jeunes que leurs parents. C’est dans la même veine que Shrek (mettons !), où humour (parfois de bas étage), action et émotion font bon ménage. L’animation des artisans des studios Dreamworks est survoltée, lumineuse, rafraichissante. La clique principale d’antihéros est sympathique, attachante (tout comme les voix les interprétant : Marc Maron, Craig Robinson, Awkwafina, Anthony Ramos et Sam Rockwell. Mon préf !! Les interventions de M. Loup, surtout avec la gouverneure Diane Foxington, vocalement interprétée par Zazie Beetz, sont un heureux mélange de coolitude, cynisme et bonhomie !!) L’histoire du scénariste Etan Cohen (basée sur les livres de l’auteur Aaron Blabey) n’est pas élaborée, mais à ces moments de charme et d’ingéniosité. Elle recèle même une à deux surprises, pour les plus crédules !! J’ai vu neigé quand même, hahaha !! Ce que j’ai le plus apprécié est l’absurdité de l’ensemble : des animaux parmi les humains, c’est la normalité des choses et ils poussent l’audace plus souvent qu’autrement ! Tant qu’à être absurde, autant l’être jusqu’au bout, hahahahaha !!! Chapeau au jeune réalisateur français Pierre Perifel. Pour un premier long, il part en grand (il a tout de même fait ses dents sur la série Kung fu panda, Rise of the guardians et l’Illusionniste). Il y aura un #2, j’en suis certain. Souhaitons-lui un gros merde !! Ils sont méchants et ils sont bons… là-dedans !! Hahahaha !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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