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Cinémascope

DUNE PART TWO/DUNE DEUXIÈME PARTIE


4/5. Épique. Tout simplement épique. C’est pour ce genre d’expérience qu’on va au cinéma en premier lieu. Je ne pensais pas cela possible, mais Denis Villeneuve est parvenu à se surpasser encore une fois. Peut-être que le hiatus pandémique a eu son mot à dire et à donner au cinéaste québécois (YyyYeEEaaAAhHHh !! Un ‘tit gars de che’nous. Petite pointe de fierté ici, hihihi !!!) le temps nécessaire pour peaufiner la suite des aventures de Paul Atreides et son peuple adoptif, les Fremen, sur la planète Arrakis ?!


J’ai lu une critique qui comparait Dune part two au chef-d’œuvre de David Lean, Lawrence of Arabia et j’admets que l’image est excellente. Peut-être un peu forte et rapide de jugement, mais tout à fait légitime. Le temps fera le reste…. Franchement, tout est nickel dans cette suite. TOUT !!! De la cinématographie allumée de Greig Fraser au montage serré de Joe Walker en passant par la grandiose trame sonore de Hans Zimmer, les compositions investies de l’entière distribution (menée par l’incroyable jeune Franco-Américain Timothée Chalamet) et l’assurance du cinéaste trifluvien. Je n’ai pas lu les six romans originaux de l’auteur américain Frank Herbert (Honte sur moi !), mais j’ai la certitude que Villeneuve et le coscénariste Jon Spaihts ont scrupuleusement respecté la « dunivers » de l’artiste mort en 1986. L’histoire est intelligente, les thèmes séculaires de politique, de religion, des croyances, de fratrie, d’ethnicité sont forts et amenés avec doigté, dans un ensemble visuellement é-pous-touf-flant.


Dune part two est l’exemple parfait du blockbuster grandiloquent non-vide de sens. Un « space opera » dans sa forme la plus lyrique. C’est une caresse à l’esprit et au cœur pour tout amateur de cinéma. Un hymne passionnel d’artistes amoureux du Septième. Mis à part les œuvres de Christopher Nolan, rare est ce genre d’expérience cinématographique depuis les deux dernières décennies. Peut-être que j’y vais un peu fort, car les bons films de science-fiction ne sont pas légion ces derniers temps, mais Dune va au-delà du genre. Il montre qu’ils peuvent marier psychologie à divertissement et qu’ils ne prennent pas toujours le spectateur pour des attardés mentaux.


Épique. Juste épique. « Snif de joie » Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

P.S. : Critique de Dune part one

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