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SCENT OF A WOMAN/PARFUM DE FEMME (1992)

  • Cinémascope
  • il y a 2 jours
  • 3 min de lecture

2.5/5. Ayant terminé ma lecture de l’autobiographie du grand Al Pacino et m’ayant tapé la majorité de ses succès (de Serpico aux Parrains en passant par Dog day afternoon, Scarface, Heat et j’en oublie…. Grosse semaine, ouf !!), j’ai décidé de mettre à profit ces visionnements de qualité. Pourquoi je jette mon dévolu sur Scent of a woman au lieu de ceux susmentionnés ? Ben, premièrement, ce sont, pour la plupart, des classiques maintes fois vus par tous. Des incontournables qui furent ratissés en long et en large par la critique et le public. Deuxièmement et SURTOUT, parce que j’ai toujours eu une certaine indignation et révulsion face au film de Martin Brest (cinéaste que j’adore « évanoui » trop tôt à cause des studios Revolution ayant « scrapé » son dernier film Gigli à son insu (Film de m**de, en passant !). D’ailleurs, c’est une pure et simple coïncidence si je m’attarde à Scent of a woman après Midnight run, film aussi tourné par l’artiste reclus. La Vie est drôlement faite, des fois… !! Euh.. Bon…)


Donc, je n’ai jamais vraiment aimé Scent of a woman. Non pas parce que c’est une simpliste et ordinaire adaptation du film italien de 1974 tournée par Dino Risi. Non parce que c’est typé et mélodramatique. Non parce que les personnages n’évoluent guère pendant ce court séjour de l’Action de Grâces à New York. Non. Je n’aime pas Scent of a woman simplement parce que j’ai toujours trouvé que l’Académie avait été condescendante envers Al Pacino. Je n’écris pas que l’acteur n’offre pas une de ses mémorables prestations (probablement un des seuls bons points de la production. Il est électrique !!!) Mais comme vous avez pu lire dans le précédent paragraphe, il a joué des rôles nettement plus poignants et marquants qui auraient mérité un p’tit trophée beeeeen avant (et j’ai vérifié les autres candidats lors de ses nominations pis mettons que c’est, huuumm !! Douteux. En tout cas ! Même si le principal intéressé n’est guère apitoyé par ces « défaites ». Il a toujours dit qu’il jouerait gratos si ce n’était du rythme de vie à soutenir pour garder le cap…. Euh !? Bon… ‘Scusez encore !)


Fait que Scent of a woman est un petit mélodrame facile d’accès qui touche aux bonnes cordes sensibles, merci au scénario de Martin Brest et Bo Goldman (d’après le livre de l’auteur Giovanni Arpino et non au film du même nom) et à la réalisation soignée et détachée de Brest, mais qui se doit d’être rappelé seulement pour la performance allumée de sa vedette principale. Mais bon, j’imagine que grâce à cet Oscar, Pacino a retrouvé la flamme qu’il avait perdu après les mésaventures de Cruising, Author ! Author !, Revolution et Scarface (Oui ! Oui ! Scarface n’a pas pogné sur le champ, descendu par la critique, mais revenu des ténèbres avec l’avènement du VHS et de la musique rap. Ouaip ! Le film a touché beaucoup d’artistes hip-hop à l’époque et le tout est parti en vrille. Zooouumm !! Euh.. Mouais, bon…. Bah ! J’ai pas mal fini « anyway » !)

L’acteur avait pris sa retraite et ne s’attardait qu’à son premier amour, le théâtre, quand il reçut l’offre d’un petit thriller sans prétention, Sea of love, qui le remit sur la « mappe ». Pis ya eu Dick Tracy, qu’il a tourné pour zéro $$$, parce qu’il tripait sur le plateau et the Godfather part III, parce que, justement, travailler pour zéro $$$, ben, ça n’paye pas le loyer !!!!!!!! Et la piqûre lui est revenue. Merci aux réalisateurs Harold Becker, Warren Beatty et Francis Ford Coppola de lui avoir REmontré la voie.) L’Académie a « jussssse » souligné son retour avec un trophée commémoratif.


Donc tout ça écrit pour vous souligner de vous attardez avant tout à Serpico, Scarecrow (magnifique duo avec Gene Hackman), les Godfather (Si vous trouvez le nouveau #3, Coda : the Death of Michael Corleone, c’est un baume sur le cœur à l’œuvre originale de ’90, quoique perso, j’n’avais pas détesté du tout !!!), Dog day afternoon (Du bonbon !!), And justice for all (une injustice artistique, justement, pour Jewison et Pacino!!), Scarface (« In your face », hahahaha !!!), Glengarry Glen Ross (théâtral, mais de l’acteur au pied carré !!), Carlito’s way (solides retrouvailles avec De Palma), Heat (Tsé, franchement, pfff, voyons !?! Pacino & DeNiro, tsé, « come on » ! Incontournable), Donnie Brasco (Tsé, franchement, pfff, voyons !?! Pacino & Depp, tsé, « come on » ! Moins incontournable, mais bon…), the Devil’s advocate (Il était en feu, tsé veut dire, hihihi !!), the Insider, Any given Sunday, Insomnia, la télésérie Angels in America (Ben quoi ?! Ça m’arrive de voir des séries ?!!?) pis après, c’est pas mal juste du caca volontaire (pour payer le loyer, tsé !) jusqu’à Once upon a time in Hollywood et the Irishman. MMmmMhhhHh !! The Irishman (Mettre Homer Simpson bavant « icitte » !!!!) Fait qu’eeuuh, beeeen, en gros, vous n’avez pas besoin de revoir Scent of a woman, SAUF si vous voulez une prestation d’acteur et encore, relisez les dernières lignes « and I rest my case ». Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

 
 
 

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