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A COMPLETE UNKNOWN/UN PARFAIT INCONNU

  • Cinémascope
  • 8 avr.
  • 2 min de lecture

3/5. Bob Dylan est une icône. De la même trempe qu’Elvis, Marylin, James Dean, ... Un personnage plus grand que nature qui a défini une époque. Ce que j’apprécie tout particulièrement du chanteur-compositeur est sa réussite d’être resté fidèle à lui-même, à suivre sa voie (ou voix, héhé !) Il est parvenu, malgré la gloire et la célébrité, à mystifier sa propre image. C’est un être énigmatique qu’on ne peut découvrir qu’à travers ses œuvres. J’imagine que vous me voyez venir ?!

Faire une biographie de l’artiste est une idée sensible. Il fallait donc quelqu’un assuré pour s’attarder au troubadour américain. Sur papier, je comprends pourquoi le choix s’est arrêté sur James Mangold. Il a réussi à présenter Johnny Cash sous un autre jour (Walk the line, 2005). Peut-être que le cinéaste voulait se détacher des films d’action (qu’il maitrise, en passant ! Logan et Indy 5 sont deux bons exemples). Mais il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans a Complete unknown et je crois personnellement que c’est sa structure dramatique. Encadrer Bob Dylan lui enlève son aura de mysticisme. De plus, pour une raison que j’ignore, Mangold a monté le film elliptiquement et plusieurs séquences ne s’emboitent pas bien. On passe d’une séquence à une autre sans réelle direction et ce, malgré que le film s’attarde seulement à son entrée en scène dans l’univers folk jusqu’à sa période électrique (soit de 1961 à 1965 seulement). Une chance que la distribution soit excellente, car grâce à elle, on garde le cap ET l’intérêt (entre autres Elle Fanning en blonde délaissée et Dan Fogler en gérant dans l’ombre). Évidemment, tout le poids de la production retombe sur les épaules du jeune Timothée Chalamet et sa personnification de Dylan est captivante quoiqu’un peu superficielle. Ce qui est normal, dans les circonstances, vu que Dylan n'est pas affable d’informations personnelles. En gros, a Complete unknown est une représentation de l’artiste lors d’une courte période de sa vie. À voir avec un grain de sel. Je vous conseille plus le film de Todd Haynes, I’m not there qui présentait volontairement des « images » de l’artiste. L’ensemble s’approchait plus d’une vérité que le film de Mangold. En fait, c’était plus artistique et c’est ce qui définit plus Bob Dylan. En tout cas, a Complete unknown est loin d’être transcendant, plutôt un long vidéoclip avec un « best of » de cette période …. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

 
 
 

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