BLACK BAG/LE SAC NOIR

4/5. AaaAHHhH !!! Volupté. Le retour de l’enfant prodige. Celui qui tourne plus vite que son ombre. Avec Black bag, Steven Soderbergh (aidé au scénario par l’excellent David Koepp) a camouflé en thriller d’espionnage une délicieuse suite à une de ses premières œuvres, Sex, lies and videotape (contrairement à Full frontal en 2002). Rien n’est tout blanc, ni tout noir dans l’univers du couple Woodhouse/St-Jean et de leur entourage immédiat. Les sous-entendus à caractère sexuel, moral et politique coulent à flot et la distribution cinq étoiles rend le tout avec fluidité et naturel. J’admets que ça m’a pris un peu plus de temps d’accepter le jeu caractériel de Michael Fassbender, mais une fois qu’il passe en deuxième vitesse (grâce à la chimie avec sa partenaire Cate Blanchett), les deux font des étincelles. Black bag est une courte (93 minutes), concise et intelligente production, où tout est merveilleusement bien dosé. « A dry martini. Shaken, not stirred » !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net