2/5. « Bad boys, bad boys, whatcha gonna do? Whatcha gonna do when they come for you?” Ben, « I do » rien pantoute, “bicoze” c’est celui de trop ! Regarder le film du duo Arbi/Fallah (les instigateurs du retour des mauvais garçons en 2020. Lire critique en fin de lecture) m’a rappelé le mauvais souvenir d’une autre quadrilogie qui a perdu des plumes au fil des productions : Lethal weapon. La comparaison est indéniable. La « quatrième aventure » rate la cible. C’est toujours une coche « too much » ! L’humour et la désinvolture détruit la crédibilité de leurs enquêtes (Bon, je ne devrais comparer des pommes à des oranges, surtout que la série Bad boys s’apparente plus à un navet. Et pour les vierges offensées, j’aime le navet. Quand il est bien cuit !) Le véritable problème est l’enveloppe scénaristique qui se distancie un peu trop des trois précédents épisodes. Alors que ces derniers étaient plutôt terre-à-terre et soigneusement chorégraphiés, Ride or die se lance dans les méandres du surnaturel ou métaphysique ou whatever, alors que Markus revient d’une crise cardiaque en nouveau prophète aux visions révélatrices. WTF ??!! De plus, Martin Lawrence, l’interprétant, fait vraiment son âge et la maxime de Roger Murtaugh (de Lethal weapon, tsé !) « j’suis trop vieux pour ces merdes » lui sied parfaitement. Les réalisateurs compensent le manque de finition de l’histoire et la minceur des personnages par des séquences d’action aveuglantes et une trame sonore « punchée ». Bad boys : ride or die est l’exemple type du « tout dans le contenant, rien dans le contenu » ! La seule consolation est, qu’à voir Lawrence, c’est certainement le dernier méfait………. Mais son personnage a eu des enfants………….. Ouain !! NTK……. !!! Pis Will Smith, depuis son punch médiatisé, cherche du travail pour son train de vie élevé….. Bah ! BB4 repose le cerveau. Bad boys V : See U on the other side. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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