Il y a une chose qu’il faut que je concède aux nouveaux venus Adil/Bilall (qui reprennent la chaise de Michael Bay, étant trop occupé avec ses jouets Transformers, ppfff !!!) : ils ont su recapturer l’essence des films des producteurs Bruckheimer et Simpson (dont ils rendent un bel hommage au dernier en intro. Simpson est mort en 1996). L’esprit glamour, misogyne, à l’humour douteux et aux escapades plus grandes que nature furent le fer de lance des deux premières aventures et les scénaristes Joe Carnahan, Chris Bremner et Peter Craig nous ramènent le duo dépareillé en terrain connu. Maintenant, il faut être fan de ce genre de grosse comédie policière improbable et laisser de côté son intellect pour réellement apprécier ce troisième opus. J’ai toujours eu un faible pour ce type de production, à l’histoire abracadabrante et à la distribution « mannequinat ». On sait tous qu’on assiste à un film et ils nous en donnent pour notre ca$h. Ce n’est pas de la poudre aux yeux, c’t’une tempête de sable !!! Mon seul bémol va à Martin Lawrence qui n’est pas à son top et ne semble guère vouloir faire partie de l’aventure. C’est un pro et il le démontre bien, mais son cœur n’y est pas toujours. Reste que l’ensemble nous recule 25 ans en arrière et personnellement, ce petit aparté dans le passé fut agréable. Oubliable, mais agréable! « Bad boys, bad boys! What U gonna do, what U gonna do when they’ll come 4 U….” 3/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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