Dix ans plus tard, ils reviennent tous/tes et j’écris bien « TOUS » (spoiler alert) pour le plus grand bonheur des amateurs du premier. Le réalisateur Ruben Fleischer (Venom ; 30 minutes or less), les scénaristes Matt Rheese, Paul Wernick et le nouveau venu Dave Callaham (mais pas un bleu dans le domaine : Expendables ; Horsemen ; Wonder Woman 1984) nous servent le même univers déjanté, à l’humour cyniquement noir, bien servi par la distribution qui semble avoir eu un plaisir fou à se retrouver (Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Abigail Breslin et Emma Stone). Zombieland 2 n’a d’évolué que les zombies, plus « mean » qu’il y a une décennie. Cela permet aux spectateurs une petite touche de nouveauté. Ça et les quelques survivants rencontrés sur le chemin de nos anti-héros (Rosario Dawson en admiratrice d’Elvis, Zoey Deutch en bimbo et le duo Luke Wilson/Thomas Middleditch en copier-coller D’Harrelson/Eisenberg). Même si les scénaristes n’ont rien perdu de leur mordant, ils ont tout de même intégré l’élément « familial » à la troupe, ce qui amène un minuscule niveau de psychologie, mais rien pour miner le plaisir, au contraire… Zombieland – Double tap est un très bon divertissement. P.S.: Ils m’avaient gagné dès les premières minutes du prologue, avec la chanson Master of puppets, de Metallica. Une excellente intro, tout de ralentis et cerveaux éclatés, HAHA !! 3.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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