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Cinémascope

ZEROS AND ONES/FRÈRES MERCENAIRES


2/5 MAX. Abel Ferrara est dans une classe à part. Il tourne son propre cinéma, crée ses propres limites. Il est de la trempe, à moindre échelle, de Luis Bunuel, Jean-Luc Godard, Werner Herzog, David Lynch (et j’en oublie !) On aime leur signature ou on déteste. J’admets être dans la deuxième équipe concernant le cinéaste américain!! Je ne suis jamais parvenu à complétement aimer une de ses œuvres. J’y trouve toujours du bon, mais plus souvent l’ensemble de chacune de ses productions m’écorche les yeux et les oreilles. Encore ici !! Zeros and ones se voudrait une réponse (???!!!) sur la pandémie, sur la religion, sur la famille, sur l’humanité, mais Ferrara a cette particulière signature pour diluer ses réflexions en tirant partout à la fois sans viser quoique ce soit !! Personnellement, ça m’est difficile de rester concentré tant il s’épivarde sur le contenant au lieu du contenu. On voit et entend ses thèmes, mais on dirait qu’il a un TDAH (trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité) !! Et quand t’es obligé d’utiliser ta vedette principale (Ethan Hawkes, tout de même bon dans ce chaos !) en prologue et épilogue pour expliquer ton film, franchement ça prouve mon point. En tout cas, cela démontre au moins une chose : que Ferrara savait qu’il avait tourné un foutoir !!! Pour cinéphiles avertis et/ou obtus. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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