top of page
Rechercher
Cinémascope

YESTERDAY


Voir et entendre une nouvelle approche de l’œuvre des Beatles n’est pas ce qui m’a dérangé de la dernière production de Danny Boyle (Trainspotting ; 127 hours ; 28 days later ; Slumdog millionaire). Au contraire, le cinéaste anglais a tourné un magnifique hommage clippé du band de Liverpool. Ce qui m’a dérangé est le fait que Boyle et le chevronné scénariste Richard Curtis est pondu de quelque chose qui fut vu treize ans auparavant, sur les écrans français : Jean-Philippe, de Laurent Tuel (sur Johnny Hallyday). Yesterday lui ressemble terriblement, mais avec moins de finesse et de sex-appeal. La prémisse est réjouissante et originale : une panne électrique mondiale efface de la mémoire collective les Beatles, sauf pour un chanteur raté (Himesh Patel). Flairant le filon, il devient la nouvelle coqueluche de la musique. Ça, c’est la première heure. Ensuite, l’histoire de Curtis devient ennuyeusement prévisible de romance et de relents de conscience. Rien à redire de la distribution (outre Patel, il y a Lily James, Kate McKinnon, Joel Fry et Ed Sheeran. Oui, oui ! Le chanteur laideron roux qui pogne quand même ! Et il est bon en plus, se riant de lui-même !), ni de la réalisation de Boyle, toujours aussi allumée. Le seul et unique problème est les clichés romantiques en deuxième partie qui tue le plaisir. Ça n’empêche pas Yesterday d’être plaisant à écouter (Normal, vous direz, vu que ce sont les chansons des Beatles. Vous avez raison) et, avec les acteurs investis, sont les deux seuls points positifs à retenir de la production. Mais j’vous l’écris : ce sont deux GROS points en sa faveur !!! 3/5 min. par François Gauthier cinemascope@deltar.net

2 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

NOSFERATU

Comments


bottom of page