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Cinémascope

YANNICK


3/5. J’aime l’univers du cinéaste français Quentin Dupieux. C’est complètement décalé, mais tout de même plausible et songé. Il cherche constamment à nous déstabiliser en chamboulant les conventions du médium, sans jamais oublier qu’il tourne un film, donc un divertissement. C’était donc avec plaisir que j’abordai son petit dernier, Yannick, un anti-héros (excellent Raphaël Quenard) qui n’apprécie pas la pièce de théâtre qui lui ai offerte et s’arrange pour avoir du bon temps, au détriment de certains ! Je vais être honnête, je crois que j’ai mis la marche trop haute. La production de Dupieux sied parfaitement à son univers, mais il s’est, comment écrirais-je, relâché. Il y a quelques bonnes idées (le clash des cultures et des classes ; les revirements ; la théâtralité de la situation dans un théâtre), mais malgré la courte durée du film (67 minutes bien étirée avec deux génériques), il y a plusieurs longueurs. Le rythme est en dents-de-scie, même si la distribution est superbe (outre la tête d’affiche, Pio Marmaï et Blanche Gardin, en comédiens séquestrés, sont justes.) Franchement, Yannick donne l’impression qu’il a été écrit sur une « napkin » dans un moment d’évasion spontanée. Ce n’est pas son meilleur, mais un sous-Dupieux reste un moment divertissant pour ses fans. Mais il n’ira pas chercher de nouveaux adeptes avec, par exemple !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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