3/5. Je ne suis pas un fervent amateur de tueurs en série. J’en connais quelques-uns (les plus réputés, j’imagine ?!), mais quand la production s’y attardant est bien ficelée, ça rend l’ensemble moins sensationnaliste et plus poignant (le Zodiac, de Fincher, me vient en tête et le méconnu Iceman, avec Michael Shannon et From hell, des frères Hughes sur Jack l’éventreur et…… Mouais, bon !) De toute façon, si je me suis attardé sur Woman of the hour, c’est parce que c’était la première incursion de l’actrice Anna Kendrick derrière la caméra et c’est un excellent début. Elle s’est intéressée avant tout à ses personnages et à l’atmosphère de l’époque (Ça se passe en grande partie dans les années ’70), se faisant, elle a joué la carte du réalisme et non celle du « glamour » entourant ce type de « débile mental » (Ouin!! J’fais pas partie du « bandwagon » les adulant, mettons !!) Avec le scénario d’Ian McDonald, Kendrick dépeint des hommes et des femmes, ne les victimisant pas, mais les humanisant. J’admets que l’ensemble tire parfois à gauche et à droite (mais j’en comprends le besoin, la nouvelle cinéaste voulant dynamiser son film avec les flashbacks du meurtrier Rodney Alcala), ce qui donne une honnête petite production sans flafla. C’est loin d’être le Silence des agneaux ou Natural born killers et ce n’était pas le but approché, donc comprenez que vous pourriez trouver cela un peu lent, disons !! Comme un couteau pénétrant inexorablement dans la chair….. Ouh ! Ça, c’n’est pas une métaphore de bon goût, ça ! Désolé…. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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