top of page
Rechercher
Cinémascope

WHO’S AFRAID OF VIRGINIA WOOLF?/QUI A PEUR DE VIRGINIA WOOLF? (1966)


4/5. On a affaire ici à un parfait exemple de théâtralité rondement mené. La performance du couple « magique » (autant sur grand écran que dans la vie de tous les jours) Richard Burton/Dame Elizabeth Taylor est unique, alors que fiction et réalité s’entremêlent devant nos yeux voyeurs. Pour une première réalisation, le jeunot Mike Nichols (the Graduate ; Working girl ; Silkwood ; Catch-22 ; Postcards from the edge) eut la main heureuse, car son inexpérience fut diminuée par à sa distribution (ça ne se voit que trop qu’il vient du théâtre !) Mais justement, il ne s’en cache pas et fait confiance aux acteurs (Pas au scénario adapté par son auteur Edward Albee, qui fut carrément remplacé par le cinéaste et ses comédiens avec la pièce originale !!) Pareil pour le choix d’une photographie en noir et blanc, alors que la couleur règne depuis près de vingt ans. Subterfuge de réalisateur débutant tentant de sauver sur le budget, ce qui donne une atmosphère surréaliste à une histoire trop connue du public. Ce détachement permet au spectateur de s’attarder aux performances MA-GIS-TRA-LES du couple vedette (Personnellement, j’ai trouvé les seconds rôles Sandy Dennis et George Segal assez typés, caractériels. Bah ! Ils ne servent que de bougie d’allumage pour embraser la furie du couple aigri !!! D’ailleurs, c’est un vol que Richard Burton n’est pu gagner l’Oscar du meilleur acteur, au détriment de Paul Scofield dans a Man for all seasons. ‘Faut que je voie ce film !!!) Donc (‘Scusez !), ce petit subterfuge fut nécessaire, car les « amoureux » Taylor/Burton coûtèrent une fortune à la Warner, avec leurs manies sur le plateau. 7.5M$ que « Virginia Woolf » coûta !! 10M$ au box-office en 1966 est un succès d’estime, mais pas pour les studios………. Mais la production a fait l’épreuve du temps et, en 2013, ai entré dans le catalogue du National Film Preservation Board. Ce n’est pas nécessairement gage de réussite, mais il faut admettre que Who’s afraid of Virginia Woolf ? mérite le regard pour l’incisive introspection que l’auteur fait du noyau modèle de l’Amérique moderne. Ses textes sont à doubles tranchants (minimum !) et les acteurs, crédibles dans la limite de leurs talents (c’est-à-dire Segal et Dennis. Burton et Taylor sont au-delà de cette nuance !!!!) Pour « écrire » vrai, Who’s afraid of Virginia Woolf ? n’est pas pour tous/tes. C’est du cinéma pour cinéphiles, comme Broadway l’est pour les érudits (Beuh… !!) Mais il vaut VRAIMENT la peine d’être vu pour sa profondeur psychologique de deux personnages rois, camouflés dans la société occidentale. SO-LI-DE jeu de Burton et Taylor (Désolé de la répétition). Par François Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : En passant, Virginia Woolf fut une auteure « lesbienne » du début du siècle qui se suicida, au lieu de régresser dans la dépression mentale (Elle s’est mariée en bonne et due forme à un M. Woolf, mais aima une autre !) Ce film n’est PAS sa biographie….

3 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

NOSFERATU

Comentários


bottom of page