top of page
Rechercher
Cinémascope

VISITING HOURS/TERREUR À L’HÔPITAL CENTRAL (1982)


2/5. Ce n’était pas mon idée. En fait, avant que je ne le voies, je ne savais même pas que ce film existait. Mais mon chum Dany insistait. Il était curieux, car cette production fut tournée en grande partie dans un hôpital de Montréal, avec des acteurs canadiens connus (William Shatner, Lee Grant, Michael Ironside) et réalisé par le Québécois Jean-Claude Lord. J’avoue qu’à la vue de ces informations, ma curiosité fut aussi piquée. Pis qu’est-ce que j’avais à perdre ??!! Ben, j’ai perdu 1h45m de ma vie !! Bon, j’exagère. Je ne sais pas si c’est ma fibre patriotique, mon côté conciliant ou mon besoin de confronter mes opinions cinématographiques, mais il y a du bon dans Visiting hours. C’est loin d’être un grand film. En fait, c’est loin d’être un bon film, mais Lord, qui venait de tourner Parlez-nous d’amour, Panique et Éclair au chocolat, faisait ses premiers pas anglophones (donc une ouverture vers le succès mondial) et a donné au spectateur plusieurs excellents plans de caméra qui nourrissaient la tension. De plus, le jeu de Grant prouve qu’elle méritait son Oscar pour Shampoo (en 1976) : nuancée, à la fois fragile et forte, mais terrorisée dans les moments opportuns. Quant au scénario de Brian Taggert, il est construit intelligemment, attentif aux détails et aux personnages (le meurtrier a un pedigree intéressant, un peu démonstratif, mais raisonné). Donc, il est où le problème, vous vous dites ? Visiting hours a zéro rythme, fait téléfilm et, dans sa dernière moitié, commence à manquer de ligne directrice (le tueur court deux chevaux à la fois !!) Pour faire simple, c’est un thriller déconstruit, où Lord et Taggert montrent les stéréotypes et les cérébralisent. Ils tentent une thèse du comportement humain entre folie/violence/empathie et ça alourdit l’ensemble. Ils méritent une bonne note pour la tentative, mais au final, on s’emmerde. Je comprends pourquoi Visiting hours est passé dans le beurre toutes ces années………. Ça aurait resté de même que personne ne s’en serait rendu compte ! Dommage pour JC Lord qui, après trois autres essais « canadiens », nous a donné ses plus grands succès : la série Lance et compte et la Grenouille et la baleine. Triste ?! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

2 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

NOSFERATU

Comments


bottom of page