3/5 min. Quelque chose me disait que je devais regarder ce petit film indépendant. Un petit « je-ne-sais-quoi » que mon p’tit doigt murmurait (« Allez ! Regarde-le ! Come on !! Regarde-le. Aweille, tu vas voir… Aweille donc !! Bouges-toi le fion »………. !! Fatiguant (soupir)) Évidemment, le fait que Vesper soit un film de science-fiction a beaucoup aidé dans la balance (la soif des amateurs du genre est peu assouvie depuis un certain temps, mettons !!!) Et je lève mon verre aux cinéastes Kristina Buozyte et Bruno Samper pour cette œuvre passionnée. C’est exactement le genre de production immersive dont je raffole, tout en nuances, avec moults détails visuels, crédible (pour une Terre postapocalyptique reprenant ses droits !!) On est loin des productions à la Roland Emmerich, James Cameron et Ridley Scott 2.0 !!!!!! Les effets spéciaux sont très impressionnants pour le petit budget (5M$), dont la majorité fut tournée en décors naturels (Il y a quand même du CGI, surtout pour le drone et les plantes) et la distribution méconnue est investie (la jeune Raffiella Chapman a la charge de la narration sur ses épaules et elle assume avec poigne.) Vesper prit six années à tourner et tout l’amour et la passion des artisans transpirent. L’histoire est assez simple, voire mince (l’héroïne scientifique s’occupe de son père alité tout en cherchant une solution pour un futur plus clément), mais j’aime l’idée de voir les protagonistes dans la vie de tous les jours. Survivre. Il n’y a que la finale qui laisse sur notre faim. Assez que-de-poisson, disons !! Mais je leur pardonne, car ils ont travaillé avec goût, imagination, débrouillardise et intelligence. Vesper doit être vu. Pour une fois que mon p’tit doigt ne se trompe pas……. !!!! Fatiguant !!!! Par François Gauthier cinemascope@eltar.net
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