3/5. C’est une comédie noire et un thriller existentialiste. Pour ses débuts officiels derrière la caméra, l’acteur/scénariste B.J. Novak a mis le paquet sur plusieurs fronts, mais n’a pas su homogénéiser ses idées, excellentes en passant, pour donner un ensemble fini. La satire est au rendez-vous et il parvient à déconstruire ses thèmes pour rafraichir l’aventure de son personnage principal (qu’il interprète), un « podcaster » en quête de célébrité qui découvre un monde qui lui est inconnu, le Texas et ses « rednecks ». Son enquête du meurtre d’un ancien « flirt » lui fera découvrir que tout n’est pas qu’apparence, même dans le fin fond de nulle part. J’ai aimé Vengeance. J’y ai souri beaucoup. C’est intelligent, sournois, divertissant, sophistiqué, mais Novak n’ose pas. Je crois qu’il a eu peur et a joué la carte du « politiquement correct ». Son histoire, dans les mains des frères Coen, aurait été explosive. Malheureusement, Vengeance est un pétard. Le plus gros pétard du dépanneur, mais pas celui de Kim Jong-un, tsé veut dire ?! Correct et rafraichissant. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Cinémascope
Comentários