3/5 min. Ceux et celles qui me lisent depuis un bout savent que je suis trèèèèès difficile envers ma propre culture (Plus au niveau cinématographique, car j’me suis désabonné de la télévision depuis un bon bout de temps et j’n’écoute aucune ineptie radiophonique. « Anyway »….) Quand je visionne un film québécois, c’est avant tout par relent de conscience et, avec le temps, je choisis mes combats avec parcimonie. Mon entourage m’a beaucoup parlé en bien de Tu te souviendras de moi et j’ai décidé de lui donner sa chance. Je ne le regrette pas. Ce n’est pas une grande production, mais je suis encore plus têteux avec nos « produits locaux » qu’avec un film hongrois sous-titré en coréen avec des acteurs que seuls leurs parents connaissent !!! Pour une raison que j’n’ignore pas vraiment, il faut que le film soit plus nickel que nickel, car il va me représenter sur grand écran et souvent, ils ne fournissent pas le sac d’épicerie pour mettre sur la tête………………………… !!!!!!! J’n’ai pas besoin du sac. Le film d’Éric Tessier (Sur le seuil ; 5150 rue des Ormes ; Junior majeur) est une belle « dramédie ». Surtout les 20 dernières minutes, où le scénario du réalisateur (aidé de l’auteur de la pièce de théâtre François Archambault) fait un superbe constat de notre société actuelle et de l’Homme en général (via la maladie d’Alzheimer). C’est une belle passation d’héritage à une nouvelle génération ancrée dans le moment « présent ». Rémy Girard est superbement sobre et laisse entrer dans sa bulle la jeune Karelle Tremblay qui prend le flambeau avec justesse. Tessier a compris qu’il avait devant lui une bonne distribution et les laisse porter son film sur leurs épaules. Tu te souviendras de moi est un beau film qui marie passé, présent et futur maintenant, avant qu’on oublie. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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