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Cinémascope

TOY STORY 4/HISTOIRE DE JOUETS 4


La fin d’une saga, prise 2


Près de trois décennies plus tard, ils réussissent EN-CO-RE à émouvoir le public, à le transporter dans leur univers magique et à réinventer la franchise. Mais diantre, comment font-ils ? En 2010, nous pensions tous que c’était la fin, avec la passation de Woody et ses copains d’Andy à Bonnie. La fin d’une belle et merveilleuse aventure .


Et même si certains détracteurs (existent-ils vraiment?!??!) pointent les poches toujours plus avides des studios Disney, les artisans de Pixar, eux, ont cette flamme vive d’un travail toujours plus profond, beau, féérique et divertissant. Est-ce qu’un Toy story 4 était v-r-a-i-m-e-n-t nécessaire? Sur papier, non. Maintenant qu’il est tourné, dilue-t-il ses consœurs de la série? Non plus, hahahhaha!!! J’vous l’écris encore : comment font-ils pour se renouveler sans tomber dans la redite? C’est un des merveilleux mystères du Septième.


Le flashback explicatif du prologue joue certes en la défaveur du quatrième opus, car il s’immisce dans un passé qu’on a tous et toutes vu, apprécié et qu’on veut inaltérable. Mais petit à petit, l’histoire imaginée par John Lasseter, Andrew Stanton, Josh Cooley, Valerie LaPointe, Rashida Jones, Will McCormack, Martin Hynes et Stephany Folsom (ouf!) s’imbrique avec justesse, délicatesse et goût à l’ensemble de la saga et une nouvelle page est tournée. Le cowboy Woody n’est plus le jouet préféré de Bonnie et cette dernière franchit la grande étape de la maternelle, ce qui l’amène à « créer » son nouveau jouet chéri, Fourchette. Mais Fourchette en fera voir de toutes les couleurs au groupe et, de fil en aiguille, nous retrouverons de vieilles et nouvelles connaissances.


Tous les personnages principaux ont leur moment de gloire, mais toujours pour le bien de l’ensemble, ce qui crée de magiques et imaginatives séquences (Comme toujours, évidemment!) La clique vocale initiale est toujours au rendez-vous (Tom Hanks, Tim Allen, Joan Cusack, William Shawn, John Ratzenberger, feu-Don Rickles) et s’y greffe avec facilité Tony Hale, Annie Potts, Christina Hendricks, Keanu Reeves, Keegan-Michael Key et Jordan Peele. Bien entendu, les prouesses artistiques sont toujours nickel et malgré tout, je suis encore émerveillé par leur fluidité, leur réalisme et leur imagination (J’suis un grand bébé. C’est d’ailleurs pour cela que Toy story perdure si bien, ça vient chercher tous les bébés du monde entier, de 3 à 99 ans!)


Tourner un quatrième épisode était un « guess » assez calculé, mais il y avait toujours cette infime petite crainte de rater le coche qui aurait dévalué la série (Personnellement, je ne comprenais pas les motivations artistiques d’une nouvelle aventure. Monétairement, je le comprenais. Disney est à la piasse! Mais… On ne touche pas à la perfection, mettons! Je sais que le mot est fort, mais vous comprenez ce que je veux dire!) et ils m’ont conquis. À nouveau! Petite trilogie est maintenant une grande quadrilogie, « snif de bonheur ». À voir, revoir et re-revoir comme les trois autres. 4/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net



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