2.5/5. Je suis tombé des nues quand j’ai vu le nom de Darren Aronofsky dans la chaise du réalisateur. Je vous avoue humblement que j’ai regardé the Whale parce que je voulais voir une performance d’acteur (et c’est bien le cas ! Brendan Fraser est excellent en professeur de littérature à l’obésité morbide), mais je ne m’attendais pas à ce que le cinéaste de Requiem for a dream, Mother !, Black swan soit l’artisan derrière. Et vous savez quoi ?! Je suis plutôt déçu, Aronofsky est TRÈS effacé. En fait, tellement effacé que c’est à se demander s’il était présent sur le plateau (Bon, j’exagère un peu !) Il ne nous a pas habitué à ce genre d’exercice. C’est correct qu’il tente une nouvelle approche et qu’il laisse toute latitude à sa distribution, qui en profite amplement (Tout le monde est bon, merci en grande partie à l’auteur Samuel D. Hunter pour la profondeur des personnages), mais Aronofsky a tourné une pièce de théâtre (C’en est une, à la base !) et les situations sont un peu appuyées, soulignées et la symbolique avec Moby Dick est lourde (‘Scusez !!) ce que donne un réalisme peu convaincant. The Whale vaut tout de même la peine d’être vu, car le thème est bien abordé et les acteurs le rendent bien, mais on est loin de Leaving Las Vegas, si vous voyez ce que je veux dire………… !!??! Un oscar mérité pour Fraser et les artistes derrière les maquillages Judy Chin, Annemarie Bradley-Sherron et le Québécois Adrien Morot (Yeah pour lui !) Mais pas le meilleur film d’Aronofsky, en tout cas… !! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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