2.5/5. Le cinéaste américain David Ayer a une fascination presqu’obsessionnelle avec la justice, qu’elle penche d’un côté ou de l’autre et franchement, ce n’est pas un défaut. Loin de là ! Selon moi, il fait partie des rares réalisateurs-scénaristes à bien cerner les rudiments du monde policier et du gangstérisme. Je n’écris pas qu’il réussit toujours à bien amener son sujet de prédilection (exemple Suicide squad, Sabotage et Fast and furious), mais force est d’admettre qu’il sait comment le revigorer et le rendre éclatant (Harsh times, End of watch, Bright et Training day). The Tax collector se classe selon moi dans la deuxième catégorie, malgré une panoplie de clichés appuyés (la famille avant tout, la « bromance », les Hispano-Américains sont pratiquement tous des bandits !!!), mais il a cette faculté de garder le spectateur assis sur le bout de son siège (ou divan, vu qu’on est confiné !!!) avec des personnages certes quelque peu schématisés et caricaturaux, mais attachants. Il parvient à faire monter la tension dramatique et ce, malgré qu’on vît venir l’épilogue gros comme le bras ! The Tax collector n’est pas son meilleur effort, mais saura toucher le bon public friand du monde interlope. Une bonne note à Shia LaBeouf en chien de garde altruiste. Un rôle mince qu’il rend bien. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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