3/5 min. Il y avait une « quasi »-certitude avec l’annonce de cette suite, c’est qu’ils ne pouvaient pas faire pire que la première mésaventure (D. Ayer. 2016). Bon, il n’y a rien de sûr dans la Vie (surtout quand ça sort des studios Warner/Dc comics !!!), mais déjà, avoir au gouvernail le réalisateur des Guardians of the galaxy, James Gunn (qui fut engagé suite à son congédiement par Disney pour des farces plates d’il y a des lunes. Il a été réembauché plus tard… En tout cas!!), c’est un « move » stratégique potable. Maintenant, même si j’ai BEAUCOUP aimé le deuxième opus, je ne pus m’empêcher de faire des comparaisons avec GofG. Évidemment, the Suicide squad les films existent pour drainer des amateurs de Marvel chez Warner bros. Deux équipes de « losers » incompatibles avec la société moderne qui doivent sauver le monde contre « peu importe » la menace. Le plaisir (coupable) de la version DC (versus celle de Marvel) est que lesdits « losers » sont des vilains qui se sacrent ben des autres (même entre eux !) et Gunn, contrairement à Ayer, a compris cette mentalité. Plusieurs blagues, autant visuelles que textuelles, sont quelque peu déplacées et de mauvais goût, mais le cinéaste/scénariste dose juste assez pour faire passer la pilule. L’histoire est trèèèès, trèèèèèèèèèèès mince, mais le but premier de Gunn est de divertir et montrer la gang interagir entre eux. Point ! Il y a bien quelques moments de psychologie de fond de tiroir pour définir les antihéros, mais pas assez pour miner le rythme et le plaisir de les voir démolir leur entourage.
Une des bonnes stratégies scénaristiques de Gunn fut de ne pas attarder l’attention sur un personnage en particulier. Il aurait été aisé (et compréhensible) de mettre à l’avant-plan Harley Quinn (que Margot Robbie maitrise à la perfection !), mais pour le réalisateur, elle n’est qu’un pion dans l’échiquier et un élément tout aussi important que les autres membres de la Task force X. Ce qui nous permet de voir évoluer de nouveaux personnages, plus dérangés les uns que les autres. De plus, Gunn donne plus de latitude (et attitude, hihi !) à Joel Kinnaman en Rick Flag, le soldat mandaté pour contrôler les troupes, et l’acteur semble avoir beaucoup plus de plaisir ici. Idris Elba (en Bloodsport, un tueur à gage) est un parfait palliatif à la perte de Will Smith. Mais mon petit plaisir coupable (comme plusieurs amateurs, je crois ?!) est la « bête ». King shark (doublé par Sylvester Stallone dans la version originale) vole la vedette à chaque apparition. C’est carrément un animal, peu réfléchi, presque attachant, mais dont les instincts primaires ne nous permettent pas de le trouver TOUT À FAIT sympathique (Je ne donne pas d’exemples ! C’est dégueu, hahahaha !!!)
Mon autre bémol (qui est un sous-bémol !) est que le but de la mission ne fait que trop référence à deux épisodes de la série télé Rick & Morty (que J’ADOOOORE !!!!), de Dan Harmon et Justin Roiland. Pour ne pas dévoiler de punchs, je n’écrirai que « Unity » et « Promortyus » (que les fans de la série reconnaitront sans peine !) Mais pour défendre « l’originalité » de l’idée à James Gunn, je dirais qu’il aime aussi la série………. Ben quoi ?! J’peux être miséricordieux des fois !!!!
En tout cas, au final, THE Suicide squad est un bon divertissement et nous permet d’oublier AISÉMENT le ratage du premier. Agréable et plein de malices, hahaha !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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