À quoi devais-je m’attendre d’autre ? Regarder une production réalisée par le Québécois François Girard, c’est intentionnellement voir du « François Girard » ! Soit un beau film, mélodique, poétique, théâtral, flottant et non-réaliste. Regarder un « François Girard » est mettre de côté le sens pratique et logique pour une expérience plus lyrique et sensorielle. Je ne peux écrire que j’aime particulièrement ces expériences en général, mais force est d’admettre que le réalisateur a sa signature propre. Je me suis même demandé si Girard ne cherchait pas à recapturer la magie du Violon rouge avec cette histoire d’ami virtuose disparu et retrouvé des années plus tard. Le scénario de Jeffrey Caine (d’après le roman de Norman Lebrecht) est un peu verbeux, mais la distribution est SU-BLI-ME. Pas crédible naturellement, mais en symbiose avec l’idée de base que Girard a du cinéma. Surtout le jeune Luke Doyle. S’il « fakait » le violon, il le « fakait » merveilleusement bien ! The Song of names est un drame classique, mais se doit d’être « entendu » en premier lieu. François Girard, amant de l’art (et de la musique surtout !), a tourné le Violon rouge 2 !!! C’était bien. 3/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net P.S. : C’est toujours aussi un plaisir de voir jouer Tim Roth, trop peu présent au grand écran…
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