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THE SHROUDS/LES LINCEULS

  • Cinémascope
  • 29 oct.
  • 2 min de lecture
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3/5 min. Pour ceux et celles qui ne le savent pas encore, je suis « vendu » à l’œuvre de David Cronenberg (à quelques exceptions près, dont Crash et M. Butterfly font partie) et c’est toujours avec beaucoup d’appréhension que je m’immerge dans son univers. Avec the Shrouds, je crois qu’on a probablement droit à son film le plus intimiste. À 82 ans, le vénérable cinéaste canadien commence à voir la lumière au bout du tunnel et il le sait ET il cérébralise cet avènement avec chirurgie. Parmi les grands réalisateurs postmodernes, il est probablement le seul qui peut rationnaliser l’irrationnel. Y a-t-il quelque chose après la Mort ? Cronenberg ne répond pas à la question (Qui pourrait ?!) Il montre en images et en mots comment il réagit à cette fin à travers son avatar Karsh Relikh (« bleaché » Vincent Cassel, d’où la ressemblance). Mais connaissant l’artiste, il y rajoute une couche géopolitique pour satisfaire la manne niveau « thriller ». C’est mené avec doigté, l’information venant au compte-goutte et avec minutie, il nous présente un complot politico-militaire en surface, mais avec un impact religieusement plus humain. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour savoir ? Quelles sont les dommages collatéraux qui peuvent être impliqués ? Je consens que the Shrouds est assez « froid » merci ! À la limite « texteux » et théâtral, mais cela a toujours été la signature de l’artiste (avec une bonne et poignante dose d’effets visuels viscérales !!!! ……….. Qui fait un peu défaut ici). Est-ce que Cronenberg s’assagit ? Absolument pas. Il médite et signe. L’Humanité a toujours été le centre de son attention et sa méthode ne diffère pas de ses précédentes productions, seulement qu’avec ce film, ce linceul devient particulièrement « dense » et « unique » (comme le Suaire de Turin….. !!) Pour érudits et ouverts d’esprit avant tout. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

 
 
 

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