GOOD FORTUNE/BONNE FORTUNE

2.5/5. La bonne vieille idée du changement de position sociale. Elle recule loin, merci à l’auteur Mark Twain et son « Prince et le pauvre ». Depuis, les artistes s’y attaquent avec plus ou moins de conviction et d’originalité. Ce premier film réalisé par le comédien Aziz Ansari ne passera pas à l’histoire, mais j’admets qu’il y avait de bonnes choses (dont la distribution et l’idée des anges. Bonne variante…). Mais Ansari manque nettement de poigne techniquement et le film fait un peu brouillon, étant plus un amalgame de scénettes plus ou moins comiques qu’une production à part entière. À vouloir faire plaisir à ses comédiens, l’acteur-réalisateur-scénariste a éparpillé l’effet dramatico-comique et au final, on ne parvient pas vraiment à sympathiser avec le dilemme cornélien du triumvirat principal. Good fortune est divertissant grâce à ses vedettes (surtout Keanu Reeves en ange quelque peu niais. Ted (de la trilogie Bill & Ted) n’était pas loin, mettons, hahaha !), mais ça ne déclassera pas le classique de John Landis, Trading places (1983) qui est d’ailleurs un très bon film de « Nowelle » (mais une coche sous Die hard, en tout cas….. Je m’épivarde, hihi !) Donc, Good fortune est sympathique et sans conséquence. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net