2.5/5. Vade retro, sacrifice !!! Le Prince des ténèbres devait se taper la tête contre un mur en regardant l’adaptation d’une « aventure » du père italien Gabriele Amorth, grand exorciste du Pape devant l’Éternel, de 1984 à 2016 (sa mort) !!??!! Les faits vécus sur ce thème ont toujours intéressé Hollywood, car c’est l’occasion de soulever des questions sur la religion, la foi, la famille, l’existence (avec un grand et petit « E ») et, bien entendu, donner un « show ». Malheureusement, rares sont les productions qui parviennent à garder le cap du début à la fin et on finit toujours par se dire que l’Exorciste de William Friedkin est l’indécrottable incontournable (Et je ne ferai pas la nomenclature des autres ayant essayé. Demander à mon chum Dany à la place. Moi, jusssse pas envie !) Le réalisateur Julius Avery est un jeune qui tente sa marque dans le domaine du fantastique, mais il a encore BEAUCOUP de croûtes à manger avant d’être pleinement mature (Son intéressant Overlord est loin derrière, Seigneur !! Et je ne mentionnerai pas Samaritan. Oups….. !!!) Avery a enfilé les plans « classiques » du genre les uns après les autres, comme un bon petit élève. Quant au scénario, adapté par Michael Petroni et Evan Spiliotopoulos, c’est assez générique, merci ! Un stéréotype n’attend pas l’autre !! Et la finale ??? Quel désolant foutoir !!!! Deux seuls attraits : l’idée du complot « espagnol » (Je ne volerai pas le seul punch, quand même !!) et Russell Crowe en super prêtre. Il ne semble pas forcer, d’un naturel déconcertant. Dommage que tout le reste autour ne le lui rend pas. Bah ! The Pope’s exorcist est pour les crédules et les facilement impressionnables. N.B. : Pis j’suis « pissou » de nature, tsé ! J’écris ça de même……… Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Cinémascope
Comentários