3/5 (Netflix). L’auteur américain Louis Bayard a une fascination avec les figures historiques et les met dans des situations qu’ils n’ont pas tout à fait vécues. N’ayant pas lu ses romans, mais m’étant informé de leurs succès, j’imagine qu’ils sont bien ficelés… Avec the Pale blue eye (sa quatrième œuvre), Bayard implique un jeune Edgar Allan Poe dans une enquête de meurtre dans une académie militaire (Poe fut vraiment un cadet avant de devenir l’artiste que tous connaissent). Le cinéaste Scott Cooper collabore à nouveau avec l’acteur Christian Bale (après Hostiles et Out of the furnace) pour donner une profondeur à une histoire pas si compliquée au final. Les efforts sont surtout mis sur un environnement gris et terne et sur la psychologie des personnages. Personnellement, j’ai beaucoup aimé le travail accompli, surtout pour les références et thèmes de prédilection concernant Edgar Allan Poe (Le roman de Bayard doit assurément être bien documenté sur l’auteur). D’ailleurs, la performance du jeune Harry Melling est superbement nuancée et fait une parfaite contrepartie à Bale. Je vous conseille the Pale blue eye, surtout pour l’atmosphère et le jeu de la distribution ; le récit, qui se veut une catharsis de ce que Poe deviendra, est un peu poussé, mettons, mais en symbiose avec son sujet. Correct ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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