3/5 minimum. Une chose certaine est que les Américains n’apprennent pas de leurs erreurs. Par contre, cela donne de très bons films de guerre. Le dernier en liste est la production de Rod Lurie (Contender ; Nothing but the truth) qui s’attarde sur un fait vécu alors qu’un groupe de soldats postés dans une région isolée pakistanaise tente tant bien que mal de garder le fort (dans tous les sens du terme !!) Je n’irai pas jusqu’à écrire que the Outpost survivra au Temps, mais j’admets que le travail chorégraphique de Lurie, le crédible scénario de Paul Tamasy & Eric Johnson (d’après le livre de Jake Tapper, the Outpost : an Untold story of American valor) et la convaincue distribution donne un étonnant et horrible réalisme de la vie de ces héros de l’ombre. Je ne suis pas pro-guerre, bien au contraire ! Ça me dépasse que l’Homme doive agir ainsi pour X ou Y raisons, mais quand « il y a de l’homme, il y a de l’hommerie », je reconnais donc leur travail essentiel (quand c’est pour la bonne cause… !!) Mon bémol va à sa tête d’affiche, Scott Eastwood. Malheureusement, son nom joue en sa défaveur et lorsque je le vois jouer (surtout ici), il donne l’impression de vouloir marcher dans les pas de son père. Son stoïcisme ne rend pas son personnage plus sage ou plus sérieux, seulement détaché. Il est correct, mais manque de profondeur. Ce n’est pas le cas du jeune Caleb Landry Jones qui, en sa faveur, à un personnage plus nuancé et qui le lui rend bien. Son dilemme guerre/paix, camaraderie/bouffonnerie, survie/vie est parfois un peu démonstrative, mais il reste toujours dans les limites du bon goût. Je vous avertis : the Outpost existe avant tout pour rendre un hommage patriotique à ce groupe de soldats en particulier qui y ont goûté solide en 2009, pendant la guerre en Afghanistan. Malgré cela, c’est fait avec intelligence, rythme et humanisme (malgré le sujet !!) Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
Cinémascope
Commentaires