Une dernière lettre d’amour du vétéran beau gosse Robert Redford. Basé sur un fait divers écrit par David Grann, Redford campe le voleur de banque Forrest Tucker qui, en plus de s’amuser à piller, réussit à s’évader à maintes reprises de prison jusqu’au milieu des années ‘80. Sous la coupe de l’excellent cinéaste David Lowery (a Ghost story ; Pete’s dragon ; Ain’t them bodies saints), on regarde une dernière fois l’acteur faire ce qu’il fait de mieux, poser naturellement. Robert Redford sait. Mais sa carrière n’est pas basée que sur son physique, l’homme a cette étincelle que peu d’acteurs ont devant une caméra, rendre crédible la superficialité d’Hollywood. Le plus ironique est que l’acteur déteste ce monde de « miroir » et s’est détaché intelligemment tôt de ce nid de sorciers. The Old man & the gun EST Redford et tous les autres participants jouent le jeu avec délectation (Casey Affleck, Sissy Spacek ; Danny Glover, Tom Waits). On regarde une production volontairement vieillotte, où tout semblait plus simple avant l’avènement de la technologie internet. Un « beau » film où profondeur chemine avec nostalgie. À 82 ans, est-ce le dernier effort du vétéran ? Dans les circonstances, ce serait partir en grand ! 3.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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