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Cinémascope

THE OFFENCE (1973)


3/5 max. Sidney Lumet est AS-SU-RÉ-MENT un des grands cinéastes que le Septième a connus. On se rappelera de lui entre autres pour 12 angry men, Serpico, Murder on the Orient express, the Verdict, Network, Dog day afternoon, Prince of the city, … 40 films en 50 ans de carrière (à peu près!) Il est de ceux qui choisit son sujet non pas pour le contenant, mais le contenu et à voir les quelques exemples mentionnés, c’est un maestro de la psychologie. Remarquez, je mets volontaircx9ooodwqsement ici les scénaristes de côté (pour mon propos, tsé. Ben quoi ?! Il les a lus et les a choisis. Hé !) Donc, Lumet signe des chefs-d’œuvre, point (……………………………………………………………………………………………………………………………………..) Ben, je le pensais jusqu’à ce que je voie the Offence. Ooohh !! C’est loin d’être une mauvaise production, au contraire. Le sujet est solide (un détective craque pendant l’interrogatoire d’un présumé violeur d’enfant) ; la distribution est stupéfiante (Franchement, Sean Connery, dans ce contre-emploi, montre une certaine justesse de jeu. On est loin de James Bond, rôle dont il cherchait à s’éloigner !!!!!!!!!!!!!!!) Et qu’écrire sur l’interrogé, Ian Bannen ??!! SU-PER-BE !!! Mon bémol est que Lumet n’est pas du tout parvenu à s’éloigner de sa source littéraire. The Offence est, à la base, une pièce de théâtre de John Hopkins et les studios lui ont demandé d’adapter son travail. Bon. Le théâtre est la grande sœur du cinéma. On le sait tous. Mais avec le temps, le mariage s’est effrité et la petite sœur a voulu faire cavalière seule. Avec the Offence, Lumet et Hopkins se sont entêtés à les réconcilier, mais ça n’a juste pas fonctionné. On assiste à une pièce de théâtre en milieu naturel. La séquence entre Connery et sa « femme » dans l’appartement est grossièrement verbeuse. Puis Lumet se rappelle qu’il tourne un film et met des flashbacks explicites pendant l’introspection du détective. En fait, le film n’est sauf que grâce à la dernière et mémorable séquence entre les deux belligérants. Deux agresseurs. Deux victimes. Rien de noir, ni de blanc. Cet épilogue d’une vingtaine de minutes, magistralement filmé, sauve les meubles. Mais sur 2 heures, l’attente pourra paraître longue. Mais je vous l’écris, elle en vaut la peine. Sinon ? The Offence est vraiment de la classe des productions méconnues que seuls des cinéphiles amoureux avertis seront appréciés. Je ne suis pas encore sûr dans quel camp je me trouve avec celle-là !!??!! P.S. : Mais j’aime Lumet et Connery…………………. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net N.B. : Je ne suis honnêtement pas sûr qu’on puisse trouver une version française à ce film. Ayant coûté seulement 1M de dollar$, ce fut malgré tout un flop et n’a été distribué que sept ans plus tard outre-Angleterre !!!

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