2.5/5. HAHAHAHA !!! J’ai vraiment pensé que j’allais voir une production révolutionnaire. Pour de vrai !!??!! J’avais lu qu’elle était vantée pour redonner de la crédibilité au corps policier. De plus, c’était réalisé par Richard Fleischer (sic !), écrit par un scénariste dans le vent, Stirling Silliphant (In the heat of the night ; Towering inferno ; Shaft 3 ; Poseidon adventure ; Dirty Harry 3) et que George C. Scott mangeait ses bas depuis qu’il avait flushé son Oscar pour Patton et qu’il cherchait à « revenir dans le coup », mettons !! Tous des ingrédients gagnants mal exploités. Le fond est bon (tiré du roman de Joseph Wambaugh) : le « day-to-day » des policiers. Malheureusement, Hollywood étant ce qu’elle est, elle a « dramatisé » des séquences crédibles pour les rendre rentables. Trop de lignes humoristiques et de stéréotypes policiers (le vieux au cigare, entre autres !??!!) Je comprends qu’il ne faut pas trop déstabiliser la clientèle, mais la façon de faire de cette production manque de subtilité. J’admets qu’il y a beaucoup de « remise de pendule à l’heure », dont l’équilibre famille/travail précaire, la retraite, l’alcoolisme, le racisme et Stirling les souligne. Mais justement !! C’est trop souligné. J’eus l’impression de regarder une commandite de la police de la Californie ET un scénario rempli de futurs clichés (C’est tourné en ’72, donc on en a vu d’autres depuis. Peut-être que New centurions fut une pierre angulaire, mais personnellement, j’l’ai trouvé embryonnaire). L’époque de la violence gratuite émergeait, mais le film de Fleischer (resic !) n’a pas osé s’y aventurer, tel Dirty Harry, French connection, Vanishing point, Bonnie & Clyde, etc… ce qui n’est pas mauvais en soi (Je n’suis quand même pas un désaxé assoiffé de sang, quand même !!?? J’écris juste que c’était la période, bon !!!) J’ai juste trouvé the New centurions épisodique et un peu didactique. C’est simplement un docudrame hétérogène, les éléments ne se mélangeant pas bien. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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