3/5 (Prime). Seigneur!! James Bond peut rester assis tranquille au bar à boire tous les martinis qu’il veut, Gus March-Phillips et sa gang de mercenaires vont régler les dossiers secrètement chauds de sa Majesté la Reine et avec le panache qu’on connait des productions de Jerry Bruckheimer !!! Ça explose, ça trucide, ça coule, ça revole, ça fait tous les temps sur fond de « punchlines » et c’est divertissant ! Evidemment, on n’a pas besoin d’être historien pour comprendre que cette mission, tirée d’un fait véridique issu des dossiers déclassifiés du Premier ministre Winston Churchill lors de la Seconde Guerre Mondiale, n’a de véridique que les noms des protagonistes (et peut-être le kidnapping du navire ?! Mais rendu à ce stade du visionnement, « who cares ??! ») Étant un film de Guy Ritchie, j’admets que je m’attendais à plus élaboré textuellement et mieux fignolé visuellement. Non pas que ce n’est agréable à l’œil et à l’esprit, mais le cinéaste anglais nous a habitué à plus pointu, mettons (the Gentlemen ; Snatch ; the Covenant ; Man from U.N.C.L.E. ; Sherlock Holmes ; Lock, stock and two smoking barrels ;…) Voyez le genre ?! Ici, c’est tourné avec la subtilité d’un dix roues, avec une éclatante distribution, un éclairage chaud (du directeur photo Ed Wild) et une musique (de Christopher Benstead) rappelant les westerns spaghetti. En gros, c’est Inglorious basterds 2 avec moins de finition. Evidemment, si vous recherchez un drame historique, je vous conseille plutôt Operation Mincemeat sur Netflix (qui se situe exactement dans les mêmes eaux) et qui, comme Ministry of ungentlemanly warfare le souligne au feutre noir indélébile, a inspiré le jeune stratège militaire devenu auteur Ian Fleming à élaborer le célèbre 007. D’ailleurs, pour la petite histoire, supposément que c’est justement March-Phillips qui aurait inspiré Fleming pour son agent secret. Ben coudon, à la vue de cette aventure, je mentionnerai que l’auteur savait broder…….. The Ministry of ungentelmanly warfare (Sacrifice que c’est un long titre!!!) est un bon film d’action dénué de complexe. “What you see is what you get », ce qui est paradoxal alors que c’était supposément une mission secrète !! Bah ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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