2.5/5 (Netflix). Je ne sais pas exactement ce qui a interpellé l’acteur-réalisateur George Clooney dans le roman de Lily Brooks-Dalton, Good morning, Midnight, pour le faire sortir de sa semi-retraite du jeu (sa dernière apparition remonte à 2016 dans Money monster, de Jodie Foster), mais il n’a pas réussi à nous gratifier de son épiphanie ! Mais il n’est pas le seul responsable de ce lent marathon de survie planétaire, car le scénariste Mark L. Smith a dû en extirper les meilleurs moments, tant il ne se passe rien d’intéressant. Clooney, en vieux scientifique mourant seul dans le fin fond de l’Arctique est vraiment excellent, mais parce que l’acteur a le triple chapeau (en plus de jouer et réaliser, il le produit), son attention n’était pas à son summum. La première partie, où il installe les protagonistes sur Terre et dans l’espace, est très bonne. Il parvient à insuffler une aura à la 2001 et Solaris (le classique, pas le remake où il y joue !) Mais pour une raison qui m’échappe, il fait un 180 degré et nous fait le coup de Gravity et tout part en vrille sans véritable motif sinon de réveiller le spectateur qui s’endort peu à peu !!! Quant au punch final, ben je ne le dévoilerai pas, mais on le voit venir depuis le début, donc aucune tension dramatique. En tout cas ! The Midnight sky ne grimpera pas au firmament des œuvres réussies de Netflix. A voir si vous n’avez vraiment rien d’autre comme option !!!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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