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THE/LA SUBSTANCE

  • Cinémascope
  • 5 févr.
  • 2 min de lecture

3/5 max. Le film de la Française Coralie Fargeat est une métaphore simpliste et grossière du culte de la beauté et de la jeunesse. Pour choquer, ça choque et c’est aussi subtil qu’un éléphant dans une ménagerie de verre. Personnellement, je préfère mes expériences avec un tout petit peu plus de finesse. Le message est EXTRÊMEMENT facile à comprendre et Fargeat en rajoute une couche (surtout avec la finale grandguignolesque). Je dois admettre que son audace est parfois rafraichissante et originale (quoique Toxic le ravageur l’a déjà fait il y a de ça quarante ans, tout aussi subtilement !!!!) Bah ! Si je fais fi de l’épilogue « too much », the Substance se laisse regarder, en grande partie pour les performances de ses deux vedettes principales. La jeune Margaret Qualley est électrique, personnifiant la vacuité obsessionnelle de l’élégance plastique avec aplomb. Quant à Demi Moore, eh bien, chapeau bas ! Un retour en force, en tout cas, pour cette fois-ci. Être cynique (et je le suis, n’est-ce pas ?!), tout rôle offert paie le loyer, mais être premier degré (pour le bien de sa performance), j’écrirai que son humilité face à son âge et à son corps est ce qui permet à the Substance de rester dans le flux de la crédibilité du monde hollywoodien dépeint par la cinéaste française. Moore est étonnamment sobre. Je n’irai pas jusqu’à lui donner l’Oscar de la meilleure actrice cette année (Ce sera très probablement une des Hispaniques, pour des raisons stratégiques. Hey ! J’l’ai écrit, j’suis cynique… !!), mais qu’elle soit nominée est justifié. Voir the Substance de son plein gré, c’est accepter d’être pris pour des lanternes et de présenter l’autre joue pour le second coup de poing !!! En tout cas, c’est une « expérience », mettons !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

 
 
 

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