3.5/5 (Netflix). Minimaliste, faussement simpliste et rôdé au quart de tour, la nouvelle production du cinéaste américain David Fincher (Enfin !!! Joie et volupté) nous le ramène en grande forme. Ce projet, qu’il chérit depuis près de deux décennies (À la base, c’est un roman graphique français des auteurs Alexis Nolent et Luc Jacamon), nous montre un assassinat qui tourne mal et ses dommages collatéraux, alors que le tueur (intense Michael Fassbender. « Yest-tu » bon, lui, sacrifice !?) remonte la piste de sa mission jusqu’à son client. Chapitre par chapitre, le scénariste Andrew Kevin Walker (deuxième collaboration « officielle » avec Fincher (Se7en), mais a travaillé dans l’ombre sur the Game et Fight club. ‘Scusez ! Hihi !) approfondit le personnage principal par des questions morales, professionnelles, sentimentales jusqu’à la conclusion……. Je n’en écris pas plus ! La signature du réalisateur donne à ce récit, somme toute simple, une dynamique et une atmosphère qui halète le spectateur et qui permet au film de se démarquer de ce type de production. Pour faire une comparaison boiteuse, c’est Kill Bill sur une table d’opération, soit méthodique, chirurgical et ancré dans une réalité qu’on peut aisément s’imaginer vraie. Ce n’est pas le meilleur Fincher, mais un Fincher ordinaire (ce qui, personnellement, n’est pas le cas ici. Hep !) est nettement mieux que BEAUCOUP d’autres thrillers produits ces vingt dernières années. Je ne sais pas encore si the Killer fera partie de ma liste 2023, mais j’ai l’avantage de pouvoir me le retaper encore et encore et encore (vu que c’est sur Netflix, héhé !!) pour pouvoir me faire une bonne idée. Je vous le conseille fortement, juste pour la réalisation concise et l’interprétation de sa vedette (J’me répète, mais « yest-tu » bon, lui, seigneur !!) Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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