2.5/5. J’vais être franc avec vous (Ça n’part pas ben, hein ?!), au grand dam de certains de mes amis, je n’ai jamais particulièrement tripé sur la lutte. J’ai toujours détesté le côté ouvertement théâtral, avec ces caricatures de gentils et de vilains pas fins. Je comprends l’aspect physique. Ce sont des athlètes. Il faut être en bonne forme physique pour faire ce « métier » ! Et vous savez quoi (Bon, j’vais sûrement me faire trucider, mais…), l’effet culte quasi-religieux de l’ensemble de ce « sport » me terrifie quelque peu. Il y a beaucoup de croyants, dans tous les sens du terme !!! Mais bon, il y a un film qui fut tourné sur une famille de lutteurs connus de la décennie ’80 (les Von Erich) et je l’ai visionné et, comme mentionné plus haut, je ne suis pas du tout le public cible. J’eus l’impression de regarder une production télévisuelle de la vieille série « faits vécus » (très réputée dans les années ’80). Est-ce un concept ? Huuumm, je ne crois pas, car la réalisation de Sean Durkin (the Nest ; Martha Marcy May Marlene) n’a pas d’éclat, pas d’étincelle, pas d’inspiration. Tout y est noir ou blanc, aucune zone grise (Est-ce un concept ? Huuummmm…) Les moments de gloire sont lumineux, ceux de tragédie sont dépressifs. Aucune nuance. Le jeu de la distribution est excellent dans la mesure où elle respecte l’idée du scénario monolithique de Durkin (Est-ce un concept ? Huuuummm….) Les acteurs interprètent des stéréotypes de personnages (le chef de clan autoritaire, le grand frère protecteur, le névrosé, l’artiste, la mère effacée, etc.) et c’est bien le seul point véritablement positif que j’ai trouvé du film. Ils sont bons dans leur rôle respectif (surtout Holt McCallany en père manipulateur et Zac Efron en colosse au grand cœur). Mais bon, vous lisez l’opinion somme toute objective d’un infidèle, fait que……. Gâtez-vous et regardez-le, ceci est leur gain, livré pour vous ! P.S. : Tant qu’à ça, j’ai préféré the Wrestler (2008. D. Aronofsky) avec Mickey Rourke. Ça, c’était poignant et pas mélodramatique. En tout cas… Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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