3.5/5. Je vais être franc. Il m’est difficile d’aimer complètement une production du cinéaste Alexander Payne (Il porte bien son nom quant à moi, héhé ! ‘Scusez !) Je les trouve particulièrement lents et ennuyeux. Je reconnais son talent d’écriture et son goût pour les acteurs, mais ils ont régulièrement des personnages névrosés, dérangés, déphasés, dépressifs et malgré que la distribution soit excellente, ses films sont lourds et longs. Pourquoi, dans ce cas, faire l’effort de regarder the Holdovers, vous vous dites ? Premièrement, parce qu’il est en nomination un peu partout ; Deuxio, parce que j’aime bien l’acteur Paul Giamatti et tertio, parce que ce n’est pas scénarisé par le réalisateur, mais par David Hemingson (Qui ? On s’en fout, en autant que ce ne soit pas Payne !) Résultat ? Un très agréable moment, où les stéréotypes des années ’70 se marient à la satire sociale d’un milieu scolaire nanti, porté par un Paul Giamatti en grande forme. Les textes sont mordants et comiques et au final, malgré un effet de déjà vu, j’ai trouvé the Holdovers touchant, surprenant et amusant. Un parfait exemple de « dramédie ». Souhaitons que le cinéaste ai pris des notes pour son prochain long métrage… (Idéalement, qu’il reste dans la chaise de directeur et laisse le crayon à quelqu’un d’autre. Sinon, qu’il reproduise son travail dans Sideways (2004), personnellement son meilleur film !) Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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