4/5. Avec la carrière qu’a connu le vénérable acteur Anthony Hopkins, il est surprenant de constater que ce n’est que son deuxième Oscar !!!! Trente ans après le Silence des agneaux !! Bon, ce ne sont pas les trophées qui font les films (j’pourrais vous en nommer qui sont « dull » à mourir, mais là n’est pas le but de l’exercice), mais ici, l’acteur FAIT le film. Il est in-cro-ya-ble ! C’est bizarre à écrire, car on connait tous le talent d’Hopkins, donc ma phrase est presque tautologique. Hopkins et talent est une équation simple et irréfutable (même dans ses… Euh ?! Ses apartés, écrivons ça de même, hahahaha !!) Il faut mentionner que le scénario de Christopher Hampton (Pas un deux de pique !!) et du réalisateur Florian Zeller (d’après sa pièce de théâtre) est concis, documenté, près du détail et donne de bonnes lignes directrices à sa vedette, qui le rend bien au public. Hopkins interprète un octogénaire Alzheimer qui squatte l’appartement de sa fille (Olivia Colman). Mais la façon dont l’histoire est rendue, le spectateur fait partie intégrante du désarroi de l’homme. Pourtant, Zeller garde le cap et la pseudo-linéarité du récit donne une crédibilité à l’ensemble. The Father est l’exemple parfait du drame pur et dur, qui dose adéquatement psychologie et tension dramatique. Par moments, j’eus l’impression de regarder un film de Michael Haneke (Amour ; Funny games ; la Pianiste ; Caché ; Ruban blanc), dont la signature est très cérébrale et viscérale à la fois. Mais voyez-le avant tout pour l’excellente performance de sir Anthony Hopkins. « Just perfect ! » Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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