Nous y voici. Le moment où on brise une frontière. Une étape obligée, mais solennelle. Blablabla!!! Hey?! Si j’écris depuis des années sur d’obscures productions sorties directement en DVD, j’vois pas pourquoi je ne m’aventurerais pas du côté « streaming »?! Donc, pour ma deuxième expérience dans le monde de la technologie futuriste (car ‘faudrait oublier Cloverfield paradox. Yyyiiisshhh!!!), quoi de mieux qu’un film sur des « has beens » métalleux des années ’80?! Ben quoi?! The Dirt touche à deux de mes cordes sensibles, c’est-à-dire la musique heavy metal et les biographies. Je ne suis pas un grand fan de Mötley crüe, mais j’ai tout de même grandi avec leurs succès et excès. De plus, j’ai lu leur autobiographie (qui était savoureusement détaillée…………… En tout cas!), je voulais donc voir le résultat sur grand… Euh?! Petit écran. « Suspense »!!! Beuh! Le film de Jeff Tremaine (Jackass et tous ses apartés) fait un survol trèèèès rapide de la vie de Nikki Sixx, Tommy Lee, Mick Mars et Vince Neil, se concentrant surtout sur les multiples débaucheries qu’ils ont infligé à leur entourage et à eux-mêmes. Adapter au cinéma la vie de rock star, surtout celle de Mötley, était un « catch 22 » : ils ne pouvaient éviter les stéréotypes que les musiciens eux-mêmes endossaient. Les scénaristes Rich Wilkes et Amanda Adelson ont bien tenté de respecter certains aspects du livre (dont les versions distinctes, incluant le gérant Tom Zutaut) en brisant le 4e mur, mais ils ne sont guère aller plus en profondeur dans les vies privées du « band », préférant donner au public du sexe, drogue & rock’n’roll. Le livre est plus intéressant et incisif sur la vision que les membres ont d’eux-mêmes. Mais ça, c’est LA plaie de toute adaptation cinématographique : « ‘Faut en prendre et en laisser. » Malheureusement, Wilkes/Adelson nous ont donné ce que tout amateur connait de Mötley. Rien de plus! Les néophytes en apprendront peut-être et verront tout un spectacle (Yétaient justes débiles!!!) et les jeunes comédiens personnifiant le groupe s’en donnent à cœur joie (Douglas Booth, Machine gun Kelly, Daniel Webber et Iwan Rheon), mais … Coudonc! The Dirt est divertissant, mais trop léger et ça ne passera pas à l’histoire du cinéma ou de la télé ou d’internet…. Euh?! F**k, « I’m dancing on glass!! » 2.5/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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