(Paramount+) 3/5 min. Je ne m’attendais à rien. J’ai simplement voulu regarder un genre qui j’aime bien (le western) et voir comment l’acteur Viggo Mortensen, allait s’en sortir avec son deuxième long métrage derrière la caméra. Eh bien, le constat est plus que satisfaisant. Il est surprenant (autant le constat que Viggo !) The Dead don’t hurt est une ode passionnée au genre tout en jouant avec les conventions y étant reliées. Mortensen a écrit un long flashback amoureux avec comme trame de fond le « Far West », y amenant des thèmes modernes approprié à un passé qui a forgé l’avenir de l’Amérique (féminisme, politique, justice, famille). Tout autant pour l’élégance des images (du directeur photo Marcel Zyskind), Mortensen s’est effacé au profit de sa contrepartie amoureuse Vicky Krieps. Grâce à son talent et à la profondeur du scénario de Mortensen, l’actrice insuffle une force tranquille à cette femme victime des circonstances. Le type de pionnière rarement vu dans ce genre de production (Petit plaisir coupable, elle interprète une Québécoise sans être littéralement mentionné. Mais l’accent ne trompe pas, hihi….) J’admets que le rythme est plutôt lent et que cela pourrait rebuter certains amateurs plus friands de fusillades et autre duel machiste, mais personnellement, j’ai bien aimé le défi que l’acteur-réalisateur-scénariste-producteur-compositeur (C’est son bébé, hein ?!) nous a offert. Le western, un genre qui ne veut pas mourir, pour notre plus grand bonheur… Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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