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THE CROW/LE CORBEAU

  • Cinémascope
  • 5 nov. 2024
  • 1 min de lecture

1.5/5. 1994. L’année de la naissance de mythes modernes. L’année où deux étoiles montantes fileront vers le firmament de la culture populaire. La première, telle un James Dean de son temps, s’enlève la vie. Kurt Cobain n’est plus. L’autre, par accident, donne une raison à la ville des rêves de continuer de rêver. Brandon Lee, fils de l’autre, meurt sous les balles « à blanc » d’un technicien sur le plateau du film du nouveau venu Alex Proyas, le Corbeau. Les astres se sont alignés, mais trop peu, trop tard. Le nouveau-né restera orphelin, les autres bébés étant des succubes mercantiles de deuxième catégorie. 2024. L’année où Hollywood mettra le dernier clou dans le cercueil de l’artiste James O’Barr, créateur de la BD the Crow. Avec ce « reboot », on assiste à la descente aux Enfers du personnage original, Eric Draven et du public incrédule, suspendu à ses lames vengeresses. Rupert Sanders (l’intéressant Snow white and the huntsman et le déplaisant Ghost in the shell. Deux adaptation, tiens donc…!?!), maltraité par les scénaristes Zach Baylin et William Josef Schneider, essaie de reproduire l’ambiance glauque de la première mouture, mais autant de style peinturé sur l’écran tue le « mood » et caricature l’œuvre originale. Le plus désolant est de voir l’effort de sa vedette principale. Bill Skarsgard est investi, mais c’est complètement et inutilement insuffisant pour nous garder intéressés aux déboires de ce laissé-pour-compte vengeur. L’amourette prend teeeellement d’espace que la deuxième portion du film est une escalade ridiculement grotesque de violence gratuite. The Crow est mort. Vive the Crow………….. Nope ! Pas cette fois. Le volatile est franchement déplumé……………………………. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

 
 
 

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