3.5/5. Thriller d’espionnage minimaliste basé sur l’histoire véridique de l’agent d’assurance britannique Greville Wynne au début des années ’60. Pourquoi minimaliste ? Car le scénario de Tom O’Connor s’attarde avant tout aux personnages et aux répercussions de leurs gestes. Peu d’action, sinon psychologique et le choix de Benedict Cumberbatch est tout à fait approprié pour rendre la force tranquille de cet homme anonyme. De plus, le cinéaste Dominic Cooke ne cherche pas à aller au-delà des faits. Il présente ses scènes méthodiquement et nous amène lentement vers l’irrémédiable tragédie que de tels comportements peuvent engendrer. The Courier n’est pas une grande production, mais une bonne production qui sait exactement où elle veut nous mener. J’ai été happé, intéressé et quelque peu déconcerté. Une bonne note à la contrepartie russe de Cumberbatch, Merab Ninidze. Il ne s’en est pas laissé imposer. La guerre froide à son meilleur. De la trempe de the Spy who came in from the cold (de M. Ritt, avec Richard Burton. 1965). Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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