Je crois que c’est une chance pour l’auteur Jack London qu’il soit décédé depuis plus de cent ans, car il aurait sûrement désapprouvé cette adaptation d’un de ses célèbres romans. Tout ce qu’il y a de « naturel » dans cette production est le vieillissant Harrison Ford (et encore !!?!!??) Je comprends qu’à l’ère technologique où on est rendus, il est plus simple (et plus rapide) pour des cinéastes de numériser des animaux que de les « éduquer », les dompter. Mais cela donne un film sans âme. De plus, le ton comico-familial approché par le scénaristique Michael Green rend l’ensemble très amicalement disneyen (tsé veut dire ?!??!) Peut-être que la jeune, très jeune clientèle appréciera les facéties des chiens et leurs interactions numériquement émotives avec les acteurs, mais personnellement, j’eus la désagréable impression de ne rien regarder. Du vent ! Mon coup de grâce fut une simple scène où la caméra survole une rivière remplie de PAS de poissons et de PAS d’oiseaux. Dix secondes max !! ‘Complètement décroché. The Call of the wild est trop moralement gentil et vide. 2/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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