3/5. Un suspense d’horreur qui devrait faire saliver les aficionados. J’ai bien apprécié l’expérience, même si parfois c’est poussif. Mais je les excuse ! C’est un film d’horreur qui se veut ancrer dans une réalité près de la nôtre et les éléments, écrivons fantastiques, amènent au développement du récit. J’admets que je ne suis pas content que le cinéaste Scott Derrickson est laissé le blockbuster Doctor Strange 2 (pour divergences artistiques... Mouais, tsé, bon, NTK… !!), mais si c’est pour nous offrir the Black phone, je lui pardonne !! Quand j’écris que les fans d’horreur devraient aimer est surtout pour l’auteur de la nouvelle (dont est adaptée la production) : Joe Hill. C’est le fils d’un certain écrivain renommé dans le genre qui n’a plus besoin de présentation (Donc, je ne le mentionnerai pas, hahahaha !!!) Mais Hill, Derrickson et le coscénariste C. Robert Cargill font beaucoup de clins d’œil au célèbre père, visuellement et textuellement. L’autre point positif est la performance « creepy » d’Ethan Hawke en Grabber (personnage basé sur de véritables « serials killers », dont Ted Bundy et Jeffrey Dahmer). Les masques aident la cause, bien sûr, mais l’acteur y rajoute une gestuelle et un effet vocal plutôt réussi. Encore une fois, Scott Dericckson frappe et marque. Il fait son petit bonhomme de chemin dans l’horreur et peut se targuer de ne pas rater souvent sa cible : the Exorcism of Emily Rose, Sinister, Deliver us from evil, Doctor Strange (Ben quoi ?!), même Hellraiser 5 est bien !!! Ya juste le « remake » de the Day the Earth stood still qui est à oublier!! Quand même pas gênant comme filmographie, n’est-ce pas?! The Black phone a la signature glauque du réalisateur + celle du père de l’autre (hihi !!) La pomme n’est franchement pas tombée loin de l’arbre dans le cas de Joe Hill !!!! À voir. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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