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Cinémascope

THE BIKERIDERS/LES MOTARDS


3/5. Basé sur le livre-image du même nom du photographe Danny Lyon, le film de Jeff Nichols (Loving, Midnight special, Mud, Take shelter) s’attarde sur la création des Vandals dans le Chicago de la fin des années ’60, avec trois points d’appui : le rebelle libre (Austin Butler), sa nouvellement blonde (Jodie Cormer) et le chef du gang (Tom Hardy). Nichols scénarise avec justesse trois vues différentes d’une époque en pleine ébullition, où la thématique du « peace & love » flirtait avec l’anti-establishment que la guerre du Vietnam a créé. Le cinéaste dépeint sans fioriture la vie d’une communauté qui cherche sa voie. Il aurait été facile pour le réalisateur de s’épivarder sur les faits et gestes du gang rival des Hell’s Angels, mais il a préféré montrer les conflits internes et moraux de ses trois principaux personnages et comment leurs actions a touché leur entourage. The Bikeriders n’est pas un grand film, mais un bon, le type de production psychologique qui creuse la psyché humaine, à tout le moins juste assez pour paraitre intelligente et intéressante. D’ailleurs, le film se regarde et s’écoute très bien grâce aux performances de la distribution complète, investie et convaincue (outre les vedettes principales, nous y retrouvons Mike Faist, Boyd Holbrook, Beau Knapp, Norman Reedus et Michael Shannon, dont c’est la sixième collaboration avec le cinéaste. Un mariage professionnel fructueux !) Ce n’est pas la série télé Sons of anarchy, mais écrivons que c’est son jumeau cérébral. Un hommage spirituel au classique Easy rider. Une autre bonne production de Jeff Nichols. Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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