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Cinémascope

THE BANSHEES OF INISHERIN/LES BANSHEES D’INISHERIN


4/5 (Disney+). Le cinéaste britannique Martin McDonagh revient en force, encore une fois (après l’excellent Three billboards outside Ebbing, Missouri (2017)) avec une fable contemporaine où l’Homme est mis sur le pilori de ses contradictions. Le scénario du réalisateur est magnifiquement concis, teinté d’un humour mi-acerbe, mi-enfantin, mais dur sur la psyché humaine. Cette balance est remarquablement bien comprise par la distribution, mené par le surprenant Colin Farrell, um acteur qui, bien dirigé, fait des miracles. McDonagfh a cerné l’artiste, lui faisant confiance une fois de plus (après In Bruges et Seven psychopaths). Avec Brendan Gleeson, une force de la nature, en contrepartie à Farrell, la magie du Septième fait une fois de plus son petit miracle. The Banshees of Inisherin est une œuvre artistique dans sa plus pure forme, mixant avec intelligence tous ses ingrédients (acteurs, musique, caméra, scénario, …) pour un résultat exquis. On sort du visionnement avec l’impression d’avoir vécu un « moment », mais ne sachant pas trop pourquoi, car l’histoire en soi est triste, voire lourde, alors qu’un homme (Gleeson) décide de couper les ponts abruptement avec son plus fidèle ami (Farrell) et que ce dernier n’arrive pas à comprendre et accepter cette drastique décision. Malgré tous ses efforts, il n’arrivera qu’à empirer la situation et solidifier les convictions de son ancien ami. L’humanité dans sa plus simple expression, sans œillère, ni artifice. Ne vous laissez pas décourager par l’aspect rugueux et gris que the Banshees… donne comme impression, c’est une production qui marie corps et esprit. Du bonbon ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net

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