3/5. Je n’ai rien contre le comédien Seth Rogen, ni contre les mutantes. Seulement, l’humour du premier ne sied guère au mien. Trop juvénile et immature à mon goût. Quant aux secondes, elles n’ont jamais été ma tasse de thé, même à l’époque de leur succès au début des années ’90. Trop juvéniles et immatures. Ben tiens, regardes donc ça toi là !? C’est un beau mariage de circonstance, non ?! C’est drôle, quand même, que le premier ne veuille juste pas vieillir, tandis que les secondes ne veulent juste pas mourir. Donc, le bedonnant « flo » garde en vie les reptiles débiles. « Cute » ! Au moins, ce « reboot » est nettement mieux que la précédente production animée de l’acteur (Sausage party, 2016. Seigneur que c’était offensant pour mon cerveau. Yétait devenu tout « mottoneux » à la fin du visionnement. Une vraie bouette molle. En tout cas… !!) Donc, les tortues refont surface sous la plume de l’acteur et son comparse de toujours, Evan Goldberg (plus trois autres adulescents…) et font un joyeux bordel dans les rues de New York, avec l’aide d’autres créatures aussi pétées qu’elles. Ya pas à dire, Mutant mayhem est rythmé, visuellement stylisé, écoutable (autant musicalement que scénaristiquement) et les jeunes de cœur apprécieront ce retour aux sources. Je n’écris pas que j’ai tripé ma vie, mais dans la mesure qu’on constate des tortues qui parlent et font du kung-fu, ben, c’était divertissant (le temps que ça a duré…) Je crois même que ç’a tellement pogné qu’on risque de les retrouver bientôt (Surtout que le « vrai » vilain n’a pas vraiment fait son apparition. J’avoue que j’aimais bien le look de Shredder dans le temps. En tout cas…) Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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