3/5. Basé sur l’histoire véritable du Québécois Alain Olivier, que le journaliste canadien Victor Malarek a enquêté dans les années ‘80, Target number one montre les manigances de quelques fonctionnaires pour atteindre de plus hauts sommets, au détriment d’un petit junkie emprisonné en Thaîlande. Le cinéaste Daniel Roby (Louis Cyr, Funkytown, Peau blanche) réalise et signe ici un récit en deux temps qui se rejoint en son milieu pour une finale éprouvée. C’est intéressant, bien acté (Antoine Olivier Pilon en victime des circonstances prouve qu’il a de la graine des grands et Josh Hartnett est étonnant de sobriété !) Roby mène la barque avec poigne, n’en fait pas trop et ne nous perd pas en cours de route, malgré un montage assez étoffé. Ce film canadien n’est pas gênant à montrer au monde entier, même s’il essaie, à 2-3 reprises, de faire « american » avec des prouesses techniques, mais ils n’avaient pas le budget et ça parait. Malgré cela, c’est le contenu qui garde attentif (grâce aussi aux deux acteurs vedettes, évidemment !) et Most wanted (titre américain) vogue au-dessus du téléfilm. Étoffé, documenté et non-linéaire (Ça, j’aime ça !!) Correct ! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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