(Netflix) 2/5 MAX. Franchement, je ne sais pas ce que les scénaristes Philip Eisner et Gregg Hurwitz ont fumé, mais je leur conseille fortement de changer de « pusher » !! Ça les a mêlés solide et « downé » trop vite !!! Il y avait une idée intéressante à développer ici (le lobbying pharmaceutique vs. les patients collatéraux), mais ils ont tellement tiré à gauche et à droite que le fil conducteur s’est emmêlé. C’est sûrement pour cela que le producteur Brian Andrew Mendoza a pris la chaise de réalisateur et mis les bouchées doubles sur les cascades et chorégraphies : pour pallier !!! De plus, une chance qu’il est pote avec Jason Moumou, car là, je n’aurais même pas daigné le visionner (Ils ont travaillé ensemble sur Braven ; Frontier et Road to Paloma). L’acteur hawaïen s’en tire bien (il est plutôt étonnant dans les situations dramatiques………. Pour le peu qu’il y en a !!!!) et sa partenaire Isabela Merced (qui interprète sa fille) fait une bonne contrepartie féminine. Malheureusement, ça tourne vite en rond et la tangente que le duo Eisner/Hurwitz a pris est assez pernicieuse : venger la mort d’une épouse et mère, car un médicament expérimental est retiré de la circulation. Ils tentent tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau, en garrochant une nouvelle info par-ci, par là (sans compter ZE BIG PUNCH vers la fin, d’où la faiblesse de leur drogue. Yont eu besoin de ce nouveau « boost » pour garder le public attentif. « Ouais, ouais ! Les gars ! On n’a jamais vu de films avant, tsé !!! Genre le Fugitif et ……………….. OoOOuuUuHHhHH !!! Que j’ai envie de le nommer, mais ça vendrait le fameux punch et je ne suis pas vache à ce point !!!! ») En tout cas, Sweet girl est pour les amateures de Jason et tous ceux et celles qui n’ont pas un grand bagage cinématographique ou sont impressionnables. Un film d’action de seconde zone bien rôdé visuellement, mais manquant énormément de contenu, comme une grande majorité de productions hollywoodiennes, finalement !!! Par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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