Mais quelle charmante petite production de Jon S. Baird (Filth) rendant un hommage senti à un grand duo de comiques du Septième. Le plus intéressant est la période choisie, soit celle d’une tournée d’adieu réunissant Stan Laurel et Oliver Hardy sur le déclin dans les années ’50. Le scénario de Jeff Pope (adapté du roman Laurel & Hardy – the British tours, d’A.J. Marriot) fait la part belle aux faits d’armes du duo, mais aussi aux tensions hors scène ayant miné leur amitié. Une « dramédie » à l’état pur, ayant su allier émotion, humour, nostalgie et talent. Surtout le talent! Steve Coogan et John C. Reilly deviennent les comiques. Ils ne les personnifient pas, ils sont. Quelle magnifique chimie que les deux comédiens nous offrent. On n’a pas réellement besoin d’avoir connu le célèbre duo, car Pope et Baird nous font un p’tit cours 101 au travers ce chant du cygne théâtral et au final, on assiste à la magie du cinéma d’antan. Mon premier réel coup de cœur de 2019 (Je sais, j’l’ai aussi écris pour Mademoiselle de Joncquières, mais ce dernier est sorti le 16/11/2018 au Québec! Donc, Stan & Ollie gagne mon cœur, nah!!!) Pas un grand film, mais un bon et touchant film. 4/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net
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